fascination SWOKOWSKI.

FASCNATIONfascinationFASCINATION

le jour où elle remarqua qu'elle était enceinte, Eve Swokowski ne put s'empêcher de glousser. Le premier enfant d'une longue lignée, l'espérait-elle. Elle l'appellerait Lancelot, si c'était un garçon. Parce qu'elle voulait faire de lui un chevalier que personne n'oublierait. et Adam, parce qu'il était ou serait, le seul homme à ses yeux.
Et ainsi soit-il.

lorsque, 7 mois lus tard, lancelot adam swokowski vint au monde, eve versa une larme de joie.

► first chapter - don't go out tonight

eve swokowski transplana dans un POP sonore, et ne laissa comme trace de son passage qu'un parfum de femme marqué; il flottait dans l'air, seule preuve de sa présence antérieure. L'homme qui était précédemment face à elle se détourna de son fantôme odorant. Il se dirigea vers le lit défait qui remplissait un coin tout entier de la pièce et s'y étendit de tout son long; ses paupières se fermèrent sur ses grands yeux dorés et il s'endormit d'un seul coup.

De son côté, la charmante mme swokowski se repoudrait le nez d'un coup de baguette, fixant son reflet dans l'immense vitre de sa salle de bain. Dans son ventre, la vie se formait tranquillement depuis 1 mois déjà. Elle sourit à cette idée, et posa sa main baguée sur son ventre. Le seul souci qui aurait pu troubler son esprit à cette instant aurait été le fait qu'elle ignorait qui était le père de cet enfant qu'elle attendait. Elle se dit qu'elle ferait bien d'y songer, car les risques étaient grands que son mari découvre son adultère, et par la même occasion, son amant. Car en soit, un adultère n'était pas si terrible pour leur couple; mais la personne avec qui eve trompait Gregor n'était pas n'importe qui.

C'est à ce moment que Gregor choisit d'entrer dans la pièce. Ses narines palpitaient et ses cheveux étaient en pagaille; la colère se lisait dans son regard. Eve comprit qu'elle devrait tout faire pour protéger la vie de son enfant, car s'il venait à découvrir ce qu'elle même ignorait, sa fureur tuerait la moindre étincelle de vie. Elle ferma son esprit, mais l'assaut fut plus violent qu'elle ne s'y attendait et elle gémit. Un feu brûlait à l'intérieur de son cerveau. Un duel silencieux se livra pendant plusieurs minutes, puis Gregor relâcha son emprise et eve tomba à terre, épuisée. Elle s'attendait pourtant à ce qu'il recommence, et resta sur ses gardes. Cependant, son mari s'accroupit et la prit dans ses bras. Il s'excusa, et caressa la chevelure blonde d'eve. L'attaque mentale fut d'une telle force qu'eve s'effondra dans la douleur, et évanouie tenta encore de se défendre du mieux qu'elle le pouvait.

dans son ventre, la vie frémit.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, la surprise fut immense. Gregor était en face d'elle, l'air sombre & inquiet, fixant le vide. Il l'avait allongée sur le lit de leur chambre, et recouverte avec le duvet. Il mit un certain temps à remarquer qu'elle était éveillée; il se leva et s'approcha d'elle. D'une voix douce, il s'enquit de son état et de celui de l'enfant. Eve posa sa main sur son ventre et rassura son mari. Elle sentait la vie, qui était toujours là, brûlant au fond d'elle. Gregor sourit et d'une voix claire, lui annonça que son amant était mort. Puis il s'en alla et la laissa seule dans son désarroi.

► second chapter - be careful of what you say

Lancelot bondit tel un chat, ses yeux vert brillant d'une lueur joyeuse et un sourire étalé sur son visage d'enfant; ses cheveux blonds tombaient tel une pluie d'or autour de lui. Il rit à gorge déployée, de ce petit rire aigu et cristallin que tout les gamins possèdent. Eve l'attrapa au vol et le fit tournoyer dans les airs, ses propres cheveux plus foncés tournant avec. Puis elle l'attira contre elle, et le serra comme si elle avait peur de le perdre, respirant son odeur de propre. Elle aurait voulu pouvoir l'aimer autant qu'une mère le fait, mais rien ne changeait; à chaque fois que son regard se posait sur lui, elle se sentait rongée de l'intérieur. Ce sentiment perfide de culpabilité mélangé de haine finirait par la tuer.
D'une voix éteinte, Lancelot demanda à sa mère de le lâcher. Elle rit, ébourrifa sa chevelure d'ange et le laissa seul sur le balcon, retournant s'effacer dans l'ombre fraîche de l'appartement.

Quelques minutes après que sa mère l'ait laissé, lancelot entendit des éclats de voix provenant de l'appartement. Il tourna la tête pour observer le salon, puis retourna à ses jouets. Il n'avait que 6 ans, mais il comprenait déjà que ses parents aient des affaires à régler, & qu'il valait mieux qu'il ne s'en mêle pas. Un instant plus tard, son père le rejoignit sur le balcon, et s'assit sur un fauteuil, ne lui lançant qu'un regard mystérieux. Lancelot était habitué à l'attitude lointaine de son père. Il l'admirait pour cette lueur mesquine qui brillait dans son regard, il l'aimait pour cette façon si particulière qu'il avait de s''adresser aux gens. Gregor exerçait sur lui une fascination qui dépassait le simple stade de père & fils. & depuis qu'il avait l'âge de penser par lui-même, il s'était promis de ressembler à son père le plus possible.

pour cela il faudrait le connaître par coeur.

Il se redressa et vint se blottir contre les genoux de son géniteur; il lui demanda comment était la Russie. Gregor sourit, & tout son visage se détendit. Ses yeux noisettes luirent d'un éclat insouciant, et il passa l'une de ses grandes mains dans sa chevelure claire. Il se mit à décrire à son fils les étendues glacées, la neige clairsemée; il alla même jusqu'à lui parler de l'odeur si particulière des matins d'été froid. Lancelot se perdit dans ses descriptions, transportés par la beauté d'un pays qu'il considérait comme le sien mais où il n'était jamais allé. Il savait que pour ressembler tout à fait à son père, il lui faudrait devenir totalement russe. Car comme il l'avait compris plus tôt, la Russie était la seule chose dont son père pouvait parler sans s'assombrir.

► third chapter - learn about yourself

lancelot jeta un regard noir à son prof, énervé. Il avait toujours détesté les potions, tout comme il détestait toutes les autres branches. Il n'était pas fait pour l'école. Lui, tout lui venait naturellement. Les sorts, s'il ne les connaissait pas, il les inventait. Et les potions, à quoi ça lui servirait, franchement ? Il se mit à griffonner des suites de mots sans sens sur son parchemin, n'écoutant plus le professeur parler de la potion d'euphorie. Comment quelqu'un pouvait en voir quelque chose à faire, sérieusement ? Lorsqu'enfin, la sonnerie retentit, il se leva tranquillement, passa son sac sur son épaule et sortit de la classe avec ses camarades. Il se mit à parler à certains d'entre eux, distrait, jetant aux autres les regards sérieux dont il avait le secret, et qui faisait toujours rire les filles. Ils arrivèrent bientôt à la salle commune de Poufsouffle, et à la vue du blason, Lancelot se demanda encore une fois pourquoi le châpeau l'avait envoyé ici. Comme à chaque fois, la réponse se faisait évidente et réconfortante. Parce qu'il était trop étrange pour aller à Serdaigle, pas assez vaniteux pour aller à Serpentard, et bien trop hors-sujet pour aller à Gryffondor. En fait, Poufsouffle lui convenait à merveille. Il se glissa derrière le tableau et alla directement dans son dortoir, où il saisit un parchemin, s'assit sur son lit et se mit à écrire. Comme d'habitude, il écrivait à sa mère, même si elle ne les recevrait jamais. Il lui raconta sa journée, puis parla à nouveau de cette impression étrange qu'il avait d'être surveillé. En vérité, de ça, il en avait déjà parlé à Eve. Elle lui avait dit vaguement que cela avait peut-être un rapport avec les travaux de son père, mais automatiquement après avoir parlé de lui, elle semblait songeuse. Lancelot n'avait pas cherché plus loin.

de toute manière il était trop éloigné d'elle pour espérer quelque chose.

lorsqu'il eut finit d'écrire, il se mit à penser à son père, et finit par s'endormir sur son oreiller, rêvant de la Russie, de la Sibérie et de ses étendues infinies. Lorsqu'un de ses camarades vint le secouer pour aller manger, Lancelot était déçu d'avoir été réveillé. Il envoya paître l'autre débile, qui ne s'en offusqua pas spécialement, bien trop habitué aux sautes d'humeur de son étrange camarade.
Il redescendit dans la salle commune sans lui, et rejoignit ses autres amis. Comme à chaque fois que lancelot s'absentait sans raison, ses amis parlaient de lui. Et ce soir là ne fit pas exception à la règle. Alors que l'un d'eux racontait la manière dont il avait répondu à son prof l'après-midi même, l'autre racontait la façon dont il l'avait rejeté avant. Ils s'étonnèrent encore une nouvelle fois du mystère que dégageait leur ami, sans pour autant en être moins sympathiques, et restèrent un long moment silencieux, se demandant qui, au fond, Lancelot Adam Swokowski, pouvait bien être.

LANCE', SIXTH, HUFFLEPUFF, RUSSIAN

Personnalité sur l'avatar :Alex Pettyfer
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Votre avis sur l'intrigue ? : Elle assure aussi.
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c'est pas comme ci je m'auto validais, quoi.

c'est pas comme si dans la fiche t'avais pas mis l'année de lance quoi gla

v'la, sir pomme blanche.